La logique sert à découvrir des données importantes qui seraient indétectables par la simple observation.
Une donnée est un petit bout de savoir. Plus précisément, quand on a un problème à résoudre, une donnée est un élément de ce problème. Certaines données sont vraies, certaines sont fausses ; certaines sont importantes, d’autres ne le sont pas. Mais comme pour une donnée qui peut être vraie ou fausse, une donnée peut être surévaluée ou sous-évaluée par rapport à son importance réelle dans ce problème. Autrement dit, l’importance que l’on accorde à telle ou telle donnée est fausse.
Une fausse donnée que l’on croit vraie ou que l’on sur ou sous-évalue entraînera de mauvaises solutions qui ne feront que générer de nouveaux problèmes.
Une donnée peut être absente, ce qui empêche de trouver une solution. Néanmoins, la donnée fausse ou mal évaluée est plus insidieuse, car la croyant vraie ou bien évaluée, on se base dessus pour résoudre le problème.
En logique, le sujet des données est vital. L’observation est vitale pour obtenir des faits perceptibles (des données factuelles). La logique permet d’obtenir les données par ailleurs indétectables. La logique permet de comparer les données, de déterminer lesquelles sont vraiment importantes et si d’autres ne le sont pas. Elle permet de détecter les fausses données, celles qui sont incompatibles avec la vérité de la situation ou du problème. Elle permet un tas de choses que l’observation, l’opinion et l’autorité ne procurent pas – la logique permet de résoudre les problèmes les plus compliqués et les plus insolubles.
En ce qui concerne les éventuelles réunions
Dans la section "idées" quelqu'un avait proposé de faire des réunions pour trouver des solutions à l'éducation.
Je reprends cette idée, mais orientée sur des thèmes précis. Je pense que les réunions de discussion sur le problème de l’éducation devraient en priorité se borner à détecter les données les plus importantes – vraies, fausses ou mal évaluées – sur lesquelles reposent le système d’éducation problématique. On fait simplement la liste des lois et réglementations toujours en vigueur dans notre système éducatif et qui sont la source des problèmes scolaires de la majorité des élèves (ces lois remontent probablement au tout début de la création de l'Instruction publique).
La deuxième réunion, devrait permettre de déterminer quelles données sont fausses – ces données mises en pratique provoquent des échecs répétés des élèves et des professeurs, sont coûteuses à appliquer et désastreuses dans les conséquences humaines et financières à cause des problèmes générés par l’enchaînement interminable des fausses données générant de fausses solutions.
La troisième réunion devrait ordonner les données en les plaçant sur une échelle des importances – les plus importantes en haut et les moins importantes en bas (par exemple en les positionnant sur un grand tableau. Une telle discussion serait certainement très riche d’enseignements et ouvrirait la porte à un grand nombre de solutions. Dans ce troisième meeting, on comparerait les expériences de terrain et on extrairait les données importantes utiles pour construire un nouveau système éducatif, performant et économique.
Je pense que l’on pourrait faire un travail préparatoire sur le site de Crapaud-Fou afin d’économiser le temps de réunion.