L’école publique (ou Instruction publique ou Éducation nationale) est une solution à un problème originel. (Eh oui, les politiciens n’ont pas changé. Ils résolvent des problèmes ayant trait au pays et à ses institutions. Ils l’ont toujours fait et ils continuent de le faire). Voici une nouvelle façon d'aborder le problème.
Les institutions ont été créées pour répondre à certains problèmes. Les institutions sont toutes des solutions à certains problèmes de l’époque où ces institutions ont été conçues. Il n’y a pas d’exceptions.
Ce que ne savent pas les politiciens d’aujourd’hui, malgré toutes leurs études, leurs savoirs, leur expérience, c’est qu’on ne peut pas résoudre aujourd’hui un problème qui est causé par une mauvaise solution d’hier.
C’est comme un bouton infecté dont l’origine est un germe. Si vous traitez l’infection sans vous adresser au germe, l’infection s’étend. Vous avez maintenant une plaie purulente. Ôtez le germe et la plaie commence à guérir.
Une mauvaise solution à un problème antérieur est comme un germe. Les solutions actuelles ne fonctionnent pas ou elles génèrent d’autres problèmes sans en résoudre aucun. Il faut retourner dans le passé afin d’analyser les solutions et les problèmes qu’elles auraient dû résoudre.
Le problème particulier que présente l’Éducation nationale a trait à la vénération qu’on lui voue. Les spécialistes et autorités politiques ne la remettent pas en cause. C’est vrai que je les imagine mal en train de se dire : « Mais qu’est-ce que je connais à cette institution ? finalement, je ne sais rien d’elle ! »
Pourtant, je pense que ce serait une bonne approche. Le bon vieux « je ne sais rien » qui ouvre tant de portes au savoir.
Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes générés par cette institution sans la déshabiller de fond en comble. Une telle institution est constituée d’innombrables « solutions » à d’innombrables problèmes causés par d’innombrables solutions. Ça remonte loin dans le passé.
C’est le jeu que je vous propose. Un jeu fantastique d’analyse. On déconstruit la machine pour la reconstruire totalement. Un peu comme les mécanos passionnés qui désossent une magnifique voiture de collection totalement rouillée pour en faire un bijou.