Visuels de cette journée : | |
Bande-annonce, vidéos et photos sont consultables ICI sur la chaîne Peertube crapaud-fou. Liens des collectifs présents :
|
Comptes-rendus d'ateliers : | |
|
Atelier Crapauds Fous | |
|
Atelier IKIGAI | |
Ce concept d'origine japonaise signifie réussir à trouver sa place, sa raison d'être au sein d'un environnement. Dans la culture d'Okinawa, ikigai est par exemple perçu comme une raison de se lever le matin. Puis ce mot a voyagé, notamment en occident, au point où une méthode est née pour aider à trouver son ikigai. Cette méthode consiste à se poser les 4 questions suivantes :
L'ikigai de chacun se trouve dès lors à l'intersection de ces 4 questions et réponses qu'on y met. L'ikigai apparaît dès lors comme ce juste milieu difficile à atteindre si on reste enfermé dans trop de certitudes. Contre toute attente ces questionnements mettent en lumière des incompatibilités permettant de ne pas se tromper d'orientation ou de ne pas subir un jour une trop grande fracture dans un changement de vie. Ainsi, par exemple, on peut rêver de devenir danseur étoile mais n'avoir aucun don pour cela ou être attiré par un métier grassement payé mais qui ne nous ferait pas sens. L'Ikigai, qui incite aux questionnements, évite de s'enfermer à vie dans une zone de confort stérile. C'est une aide pour se lancer dans une quête individuelle, non égoïste, car prenant en compte l'environnement, l'extérieur. Vincent Dahirel du CRI, qui animait cet atelier, a à coeur d'inciter ses élèves à se poser ces questions afin de les aider à devenir maître de leur vie et force de proposition dans leur environnement. Dès lors, les personnes présentes à cet atelier ont tenté de répondre à cette question : dans notre système éducatif comment amener ces questionnements ?
Interrogations :
- en offrant à tout enfant un espace temps pour ça ? - en lui permettant ce chemin vers la connaissance de soi pour être autonome et confiant dans le monde extérieur ?
Constat/problématique :
Solutions :
- essentiel d'aider l'enfant à se sentir "moi dans le tu", à trouver sa place, avec toute sa singularité, au sein de la communauté. - chaque enfant arrive avec une couleur qui lui est propre, ne pas gommer cette couleur. l'aider à garder cette couleur tout en trouvant une façon d'être au monde qu'il aura ensuite de manière transversale partout. - l'environnement se doit d'assurer que l'enfant sera convaincu qu'il a de la valeur, avec toujours cette notion de "avec cette valeur particulière que puis-je apporter au monde" ?
- lâcher-prise par rapport au récit collectif global qui souhaite que tous les enfants aient les mêmes comportements, se tiennent bien en classe, obéissent, ne questionnent pas... reconnaître nous-même en temps qu'adultes que bon nombre des récits collectifs sont relatifs, rajouter à chaque affirmation, certitude le "ou pas". S'éloigner des dogmes. Se déconditionner. - observer sans juger. - laisser émerger sans imposer. - faire preuve d'humilité : entrer en relation authentique avec l'enfant mais avec pour limite le respect de son individualité et de sa propre expérience. - être dans la posture du maître ignorant (ex : savoir dire que pas d'avis sur les GJ et que certains sont pour car... et d'autres sont contre car ... mais sans émettre de jugement) - être dans une approche de don à l'autre et porter attention.
Limites :
En conclusion, question posée aux participants :
|
Atelier Désobéissance civile | |
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_David_Thoreau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Chartrand
L'enjeu : obtenir la suppression du contrôle annuel de l’éducation nationale pour toutes les familles pratiquant l’enfance libre. Ses parrains : Vincent Cespedes https://www.youtube.com/watch?v=AQw_fKFLoqk et François Begaudeau https://www.youtube.com/watch?v=GPfXLUThC6M Concernant l'atelier en lui-même nous avons focalisé sur le devoir de réserve auquel sont soumis les enseignants de l'école publique et qui les empêche de changer le système de l'intérieur même quand ils ont l'intime conviction qu'il est temps de le changer.
L'expression "devoir de réserve" désigne les restrictions de liberté d'expression auxquelles sont soumis les fonctionnaires. L'objectif est de garantir la neutralité et l'impartialité de l'administration et de ne pas nuire à son renom. Ceux qui y sont soumis doivent, en particulier, s'abstenir de faire état de leurs opinions personnelles sur des questions relatives à leur activité ou d'avoir des comportements incompatibles avec la dignité, l'impartialité ou la sérénité de leurs fonctions. Le texte de référence est la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, dite loi Anicet Le Pors, sur les droits et obligations des fonctionnaires. Il ne fait cependant mention ni de "devoir de réserve", ni d'"obligation de réserve". En effet, la liberté d'expression des fonctionnaires, garantie par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, est reconnue aux fonctionnaires sous réserve d'un usage qui ne soit ni excessif, ni insultant à l'égard des pouvoirs publics et de la hiérarchie. Ce devoir de réserve est apprécié en fonction des responsabilités assumées de par son rang dans la hiérarchie et de la nature de ses fonctions. Le "devoir de réserve" est régi par la jurisprudence, ce qui laisse une large plage d'incertitude et d'interprétation dans son application. Cette jurisprudence peut être reprise dans les statuts particuliers de certaines professions, comme les magistrats, les militaires, les policiers ou devenir une contrainte pour certaines fonctions, compte- tenu de leur position hiérarchique (ambassadeurs, préfets...). Dans la pratique, les sanctions envers des fonctionnaires pour "manquement au devoir de réserve" prennent la forme de mutation ou de déplacement car un manquement à une règle, qui n'est pas inscrite dans une loi, ne peut faire l'objet d'une sanction officielle. Le devoir de réserve se distingue du devoir de discrétion qui vise à protéger les secrets des particuliers. Ce brouhaha juridique, doctrinal et jurisprudentiel engendre au final pour ceux qui y sont soumis (d'autant plus qu'autour de ce concept règne un flou artistique) : - un système pyramidal figé; - une impossibilité de questionner; - une atteinte à la liberté d'expression. Au vu de ce constat nous nous sommes interrogés sur Comment trouver un consensus avec un système qui a du mal à se questionner ?
La désobéissance civile apparaît dès lors comme le dernier (l'ultime) moyen démocratique pour permettre la survie justement d'un système qui se dit démocratique mais qui a perdu le sens (et l'essence) même de son existence dans les faits.
Comment agir dès lors sur les centres de pouvoir du système éducatif ? 1. Les syndicats des enseignants sont puissants mais surtout concentrés sur des positions statutaires, de carrière et peu sur les valeurs/concepts de bonheur, de bien-être, de liberté d'expression pour eux-mêmes et encore moins pour les élèves. 2. Le rectorat est fort et met de la pression sur les enseignants. 3. Les fédérations de parents d'élèves sont puissantes et pourraient aider pour des actions de désobéissance civile de type :
4. Les enseignants :
5. Les élèves :
Un article intéressant écrit par un prof de l'université de Nantes sur la désobéissance civile https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01886334/document issu de cet article :
|
Atelier "Tiers-Lieux Apprenant" | |
@carogerber , @miquel , @Pruls Chacun a pu présenter sa structure, le point commun étant la recherche de mettre en place un environnement propice aux apprentissages, à travers l'échange entre pairs. La conclusion est de se retrouver dans la mare sur le canal https://coa.crapaud-fou.org/channel/tiers-lieux-apprenant
|
Réponses aux questions Solucracy | |
1. Qu'est-ce qui vous plait dans votre lieu d'apprentissage ?
2. A quelles activités aimez-vous participer ?
3. Quelles activités supplémentaires souhaiteriez-vous ?
4. Que souhaiteriez-vous avoir de plus pour améliorer la qualité de l'apprentissage ?
|